commerce équitable

Vous pourrez trouver nos créations à partir du mois d'avril dans la boutique :

Ethik Concept -Forum des Halles-Etage Créateurs- 11-13 Grand Balcon

M° Châtelet - Tel: 01 40 13 03 10

Qui sommes nous?

TransHumancE  est une association qui vend en gros des produits issus d'une démarche équitable.

Les produits sont proposés à des boutiques de commerce équitable et à des boutiques de création en France ainsi qu'au détail par Internet. Ceci afin de financer de façon efficace la mise en oeuvre de micro projets de développement durable dans les pays du Sud. En permettant aux artisans d’avoir un accès plus équitable aux richesses économiques des pays du Nord, en payant à des prix justes leurs produits.

Ceci afin d’améliorer de façon durable les conditions de vie des artisans avec lesquels elle travaille. Les projets de développement sont décidés en accord avec les artisans et selon leurs besoins. Ces fonds permettront également de structurer leur activité et d’acquérir des nouvelles compétences.

Quels Moyens?

Nous nous engageons à:

Pré- financer chaque commande.

Verser environ 10% du prix total de la commande afin de constituer une caisse de solidarité qui permettra de financer des projets de nature sociale ou économique.

Payer à un prix jugé juste (environ 50% de plus que le prix habituel)

Travailler de façon durable avec les mêmes artisans et utiliser l'ensemble de ses profits pour développer des nouveaux projets et soutenir des nouveaux artisans.

Les matières premières

Le pagne de wax

Le pagne de wax est arrivé en Afrique en 1893. Il est né sous sa forme actuelle de la rencontre du savoir faire hollandais, javanais et Ghanéen. Les africains s’en approprient rapidement, depuis les critères esthétiques n’ont cessé de se modifier et d’intégrer des processus sociaux, jusqu’à en devenir un subtil moyen de communication. L’utilisation des pagnes en wax se  généralise à partir des années 60 et touche toutes les classes sociales africaines. Comme en témoignent des motifs vestimentaires et sociaux très codés.

Il existe deux qualités de pagne le pagne hollandais (Vlisco), très prisé et quatre à six fois plus cher que le pagne en wax print qui lui est de moindre qualité et utilisé par la plus part des femmes en Afrique de l’Ouest. Les deux types de pagnes sont produits dans la sous région, Togo, Ghana ou Sénégal.

Le tissage

Le tissage est l’un des expressions les plus courantes de la culture béninoise, fortement lié aux   habits royaux des souverains du Dahomey. Il est pratiqué dans des métiers à tisser traditionnels et demande des nombreuses heures de travail.

Avec quels artisans nous travaillons

Un parti pris

La spécificité principale de notre projet réside dans le fait que nous travaillons uniquement avec des femmes. Les femmes sont en Afrique un plier du développement économique mais également celles qui sont les plus discriminés. 

Nos couturières

Le Foyer Laura Vicuña des Soeurs Salésiennes récupère les filles à la rue au Bénin victime du trafic d’enfants. Près d’un demi million de mineurs âgés de 6 à 14 ans travailleraient, de manière chronique au Bénin.

Comme son nom l’indique, le trafic d'enfants est une réelle affaire de transaction : les parents cèdent leurs enfants à des acheteurs, pour des sommes allant de 15 à 30 dollars, le tout via un réseau d’intermédiaires, ces problèmes sont évidement liés à une pauvreté extrême et favorisés par l'analphabétisme et la misère.

L'objectif du foyer est d'offrir aux filles trafiquées une occasion de retrouver leur dignité de femme dans une ambiance familiale. Afin de doter les filles d’un métier pour leur avenir, celles qui doivent rester longtemps au Foyer à cause de leur réinsertion impossible dans le court terme, sont orientées vers des filières d’apprentissage comme la couture, la coiffure et l’alphabétisation.

Nous travaillons avec l’atelier de couture mis en place par les soeurs salésiennes pour les jeunes femmes, anciennes pensionnaires du foyer, afin qu’elles puissent exercer leur métier de couturière.


L’atelier Bon Accueil Parisot a été mis en place par soeur Anne qui vit au Bénin depuis 30 ans. Après avoir retrouvé ses anciennes élèves de l’orphelinat mendiant dans la rue, elle décide de mettre en place un atelier de couture afin de leur permettre de retrouver leur dignité en travaillant. Aujourd’hui l’atelier est constitué par une dizaine de femmes.

Nous soutenons

Enfin, nous travaillons avec l'ONG CAEDA (coopération Africaine pour l'Emancipation des Déscolarisés et Analphabètes)  qui prend en charge des adolescents afin de leur apprendre un métier. L’ONG s’occupe plus particulièrement des jeunes femmes qui sont la plus part du temps les laisser pour compte de l’accès à l’école et qui se retrouvent fréquemment vendeuses ambulantes au grand marché de Dantokpa.

La charte du commerce équitable

Nous nous engageons à respecter la charte du commerce équitable dans les rapports que nous entretenons avec les artisans avec qui nous travaillons. D'autre part, des cahiers de charges ont été signés avec les ateliers avec qui nous travaillons, ils tiennent compte des besoins et des moyens de chaque structure.

Engagement impératif

Dans une approche solidaire du commerce équitable, travailler d’abord avec les producteurs parmi les plus défavorisés, dans une optique de
.

Refuser systématiquement une quelconque forme d’esclavage ou de travail forcé, y compris l’exploitation des enfants.

Contractualiser, entre les différents partenaires, des garanties portant sur :

•    le prix du produit qui permet une juste rémunération des acteurs économiques,
•    la qualité des produits,
•    le versement d’un acompte, lorsque les organisations de producteurs n’ont pas le fonds de roulement nécessaire pour acheter la matière première, le délai de livraison.

Privilégier des relations commerciales durables avec les producteurs. Pour eux, c’est la durée qui assure l’avenir.

Assurer la transparence dans le fonctionnement des différents partenaires. Cela passe par une information réciproque à chaque étape sur les conditions de travail, les salaires, la durée des relations, les processus de production et de distribution, les prix, les marges...

Accepter le contrôle sur le respect de ces principes, à chaque étape du processus.

Critère de progrès définis

Une organisation participative respectueuse de la liberté d’expression et de l’avis de chacun. Cela peut se traduire, dans un groupe, par une prise de décision démocratique ou, dans une entreprise, par la
négociation entre patronat et organisations de travailleurs.

Le respect de chacun, sans discrimination aucune.

L’élimination du travail des enfants en utilisant les moyens les plus adaptés dans l’intérêt de l’enfant. Le travail des enfants ne peut être toléré que dans une période transitoire, en vue d’une scolarisation ou d’une formation. Souvent, l’arrêt immédiat du travail des enfants générerait des conséquences plus préjudiciables encore aux enfants et à leur famille.

La valorisation des potentiels locaux des producteurs avec l’utilisation de matières premières et des savoir-faire locaux.

Une production et une distribution favorisant une utilisation raisonnée des matières premières et des sources d’énergie, ainsi que leur renouvellement.

Le circuit le plus court et le plus simple possible entre producteurs et consommateurs.

L’encouragement des producteurs à l’autonomie, en privilégiant la diversification des débouchés, notamment sur le marché local. L’activité économique doit être rentable en elle-même, et donc parfaitement distincte d’autres formes de financements.

Un engagement des acteurs envers leur environnement socio-économique. Par exemple, les bénéfices réalisés sont réinvestis dans l’entreprise et/ou dans des programmes de développement à caractère collectif, économique, écologique ou social.

Une information qui permette :

•    au consommateur d’effectuer un achat fondé et responsable,
•    à l’acte d’achat de relier le producteur au consommateur

Le commerce équitable ne s’établit pas seulement à travers une relation économique, mais favorise des échanges culturels et sociaux avec les producteurs, ou avec les pays auxquels ils appartiennent

Association Transhum'art
Tel 01 45 43 84 69
transhumanceafrique@yahoo.fr

htpp://transhumanceafri.canalblog.com

Responsable développement (France)
Natalia Colina

Responsable développement (Bénin)
Chantal Souroubadou

Nous consulter pour la liste des de vente en gros (réservé aux boutiques et associations)